A l'approche du froid en Espagne, découvrez les principaux équipements utilisés dans les campagnes de viabilité hivernale. Ne manquez pas cette occasion !

L'entretien hivernal des routes ou des pneus désigne les activités liées au développement, à l'entretien et à l'organisation des pneus ou des routes, visant à maintenir de bonnes conditions de circulation sur la route pendant la période hivernale. La personne chargée de diriger ces tâches est le chef de l'entretien et de l'exploitation des routes ou le chef du COEX.

Ces opérations sont généralement ponctuelles dans le temps et dans l'espace, de sorte que les machines spécifiques ont un faible degré d'utilisation et un coût élevé qui doivent être optimisés.

Afin d'atténuer leur coût élevé, ces outils d'entretien hivernal sont matérialisés par des outils couplés à une voiture ou des véhicules ordinaires.

Machines à pousser

Les machines de poussée sont utilisées pour enlever les verglas ou la neige accumulée sur la chaussée, la route ou les voies en la déplaçant vers le bord ou à l'extérieur de la plate-forme. Dans cette typologie, vous pouvez distinguer les machines de poussée à feuille et les machines de poussée à coin, dans les deux cas, avec l'existence d'outils plats et courbes.

Les feuilles plates sont les plus efficaces et les moins chères pour les cas où la neige fondue a une épaisseur inférieure à 10 cm, avec l'inconvénient de ne pas déplacer la neige trop loin, formant une corde latérale au passage. En outre, les véhicules tracteurs doivent avoir une puissance minimale de 100 ch. Il existe également des lames courbes, plus adaptées pour atteindre une épaisseur de 45 cm de neige ; avec l'inconvénient qu'elles sont plus lourdes que les premières, nécessitant ainsi plus de puissance de la part du véhicule automobile ou de la voiture.

Quant aux coins, ils ont un angle d'attaque fixe ou variable, et peuvent aussi être plats ou courbés. L'importance de pouvoir varier l'angle d'attaque réside dans le fait que la valeur correcte de celui-ci améliore la forme d'évacuation et la distance du jet de neige, permettant ainsi de projeter les verglas ou la neige en dehors des limites de la route ou des voies.

Machines dynamiques

Des machines dynamiques sont utilisées lorsque de grandes épaisseurs de neige ont été atteintes.

Ils peuvent être de trois types :

Turbines : adaptées à la neige molle, pouvant la projeter hors de la plate-forme des routes ou des voies, à des distances allant jusqu'à 50 m.

Les moulins : ils sont similaires aux fraiseuses routières. Ils projettent la neige à des distances plus faibles que les turbines, atteignant jusqu'à 25 m. En raison de la façon dont ils attaquent le front, ils sont les plus adaptés à la neige dure.

Turboframes : combinaison des deux types décrits ci-dessus. Ils peuvent travailler avec n'importe quel type de neige car ils profitent de la fraiseuse pour attaquer le front et de la turbine pour le lancer. D'autre part, ils ont un coût élevé et une conduite avec une visibilité limitée.

Répartiteurs de flux

Son objectif est de prévenir et d'éliminer la formation de glace sur les routes ou sur les voies. Pour ce faire, il est récurrent de répandre des sels fondus (NaCl et CaCl2) sur la route.

Le chlorure de sodium est le produit le plus utilisé. Sa granulométrie (0,2 - 5 mm) est très importante, car la présence de fines favorise la permanence du sel sur la route ou les voies. Le NaCl est efficace jusqu'à - 5º C, donc pour des températures plus basses, il est utilisé mélangé avec du chlorure de calcium.

Quant au CaCl2, il faut noter qu'il est hygroscopique (il absorbe l'humidité de l'environnement) et très efficace jusqu'à - 35º C (il a un point eutectique de - 55ºC). Elle est utilisée sous forme solide comme saumure, avec une concentration habituelle de 26%. Lorsqu'il est dissous, il est exothermique, fournissant des calories qui font fondre les verglas ou la neige ; en retour, il est 6 fois plus cher que le premier.

Ces opérations sont effectuées avec des équipements spécialement adaptés à cet effet, disposés sur une voiture ou des grands véhicules qui sont généralement équipés d'un petit outil de poussée pour le déneigement. L'outil varie en fonction de la façon dont les fontes sont utilisées :

Solide (granulaire) : avec des trémies d'une capacité maximale de 10 m3, alimentées par une pompe hydraulique entraînée par une roue appuyée sur le trottoir et déplacée par la prise de force d'un véhicule ou par un moteur indépendant.

Liquide : stocké dans des réservoirs qui, grâce à un outil ou système d'épandage sous pression, distribuent la saumure sur la route ou les voies.

Humidifié : extenseurs solides auxquels on ajoute des réservoirs supplémentaires pour les liquides, en pulvérisant de la saumure sur le flux solide lorsqu'il tombe sur le disque distributeur. Le grand avantage de cet outil est que le sel est mieux fixé sur les routes ou les voies.

Combi : séparation des flux solides et liquides dans une seule machine.

Machines auxiliaires

Il peut s'agir de machines qui, n'étant pas particulièrement conçues pour le déneigement et le déglaçage ou pour l'épandage de flux, peuvent effectuer ce type de tâche ou sont complémentaires des machines décrites ci-dessus.

Ils peuvent être cités, entre autres :

Les niveleuses : elles peuvent être utilisées pour enlever la neige accumulée ou les verglas au bout des routes ou des voies.

Chargeurs : ils sont généralement utilisés pour charger les flux solides dans les pavés mais peuvent également être utilisés pour enlever les verglas ou la neige des endroits où elle est inaccessible aux autres machines.

Les chargeurs de flux solides autonomes : ce sont des bandes transporteuses avec leur propre système d'alimentation, qui transfèrent le sel de flux de leur collecte à la trémie de l'épandeur.

Brosses de balayage : elles peuvent être utilisées pour enlever de petites épaisseurs de neige molle ou en complément de machines de déneigement spécifiques, montées sur la voiture elle-même.