Le terme pipeline désigne un conduit, un tuyau ou un tube de nature plastique, en caoutchouc ou hose, en béton armée ou non armée et/ou métallique. Du terme anglais pipe qui veut dire tube ou tuyau, le pipeline sert essentiellement à emmener des produits liquide, solide en forme de grain ou de gaz d’un endroit à un autre. Le choix d’un pipeline dépend principalement de ses caractéristiques techniques, comme le diamètre intérieur, nature du conduit (plastique, métallique, en ciment, etc.), sa durée vie et la pression maximale ou high pressure supportée. De ce fait, il est très important de bien planifié les activités à faire pour la construction de ce type d’installation de transport.

Piquetage et creuser des tranchées

La première étape pour la mise place et la mise œuvre d’un pipeline de transport est le piquetage et le jalonnement du terrain. Ils sont effectués en fonction des informations des coordonnées des sommets du tracé. Ensuite, les terres sont défrichées, en enlevant la terre arable, qui peut être récupérée plus tard. Une fois le déblaiement effectué, il faudra établir la voie de travail, dont la taille dépendra du diamètre de la conduite. Pour ces opérations, un bulldozer, des marteaux hydrauliques, des explosifs ou des pelles hydrauliques seront utilisés. En d’autre terme, l’ouverture peut se faire avec des pelles, des trancheuses ou en combinant les deux machines. De temps en temps, des marteaux pneumatiques et des explosifs peuvent être utilisés, selon le type de roche. Cette opération peut être effectuée avant ou après l’alignement, le pliage, le soudage et le revêtement.

Toutefois, avant toute opération de mise place d’un pipeline de transport, il est toujours très important de se conformer au loi en vigueur qui régit ces types de construction. Ainsi, en Europe la loi lex europa ou eur lex régit l’ensemble des lois et procédés à suivre pour une construction comme celui d’un pipeline. L’espacenet est de ce fait crée pour faciliter la consultation en ligne de ces procédés ou espacenet procede et des méthodes ou espacenet method à suivre.

Alignement, cintrage et soudage

Le tuyau est généralement fabriqué sur une longueur commerciale de 12 mètres et selon la distance à transporter, les tuyaux seront assemblés à l’aide des raccords. La duree vie, le diamètre intérieur et la pression maximale ou high pressure sont des caractéristiques techniques à prendre en compte lors de la mise en œuvre. Et pour une mise en place rapide et une résistance assurée, l’idéale est de choisir la nature de la pipe en métal. De ce fait, le tuyau métallique, ou métal tube ou métal pipe sera posée sur une voie avec des grues latérales avec des camions à flèche, placée sur des blocs de bois, des tas de terre ou une autre surface qui n’endommagera pas le revêtement du tuyau.

Il sera nécessaire de plier certaines portions du pipeline pour les adapter à la topographie. De la sorte, lorsque le rayon courbure est inférieur à 20 diamètres, cette opération est déjà effectuée en usine (courbes à chaud), et dans le cas où ce rayon courbure est supérieures à 40 diamètres, il est effectué sur place à froid, en vérifiant que le revêtement n’a pas été endommagé lors de cette opération. Il faudra également vérifier que l’ovalisation admissible n’a pas été dépassée, car si cela se produit, la résistance du tuyau si bien à la corrosion, à la pression qu’à la température, pourrait être affectée.

De ce fait, après un bon alignement et un bon cintrage, tout en tenant compte des caractéristiques techniques des tuyaux, il faut maintenant effectuer le soudage des tuyaux métalliques. Il y a deux types de soudage : manuel et automatique. Sur place, il y a plusieurs équipements pour effectuer cette opération, en effectuant plusieurs passages, en fonction de l’épaisseur du tuyau. Une fois le tuyau soudé, sa qualité doit être contrôlée au moyen de tests non destructifs (radiographie et ultrasons). L’objectif principal des contrôles étant de vérifier premièrement le maintien du diamètre intérieur, et surtout l’étanchéité aux niveaux des raccords, des joints et surtout de l’ouvrage en générale. Des contrôles non destructifs doivent également être effectués périodiquement, avec le prélèvement d’un échantillon à envoyer au laboratoire. La résistance à la traction et à la flexion, entre autres qualités, doit être vérifiée.

Revêtement, restitution et Pré-commissionnement

Le revêtement protège le tuyau contre la corrosion. Les extrémités du tuyau sont les seules parties du tuyau qui sortent de l’usine sans revêtement, de sorte que la soudure peut être effectuée avec succès. C’est pourquoi, une fois ces opérations terminées, il est nécessaire de les revêtir de bandes de polyéthylène ou de manchons thermorétractables, qui sont ensuite collés au tube au moyen d’un apport de chaleur. Creusement de tranchées Quatre ou cinq latéraux (machines spécifiques pour la pose de la canalisation) seront utilisés pour effectuer le creusement de tranchées, en évitant les fortes contraintes, car elles pourraient faire plier ou casser la section de la canalisation. Le tuyau métallique à utiliser doit être un tuyau pression, à haute pression ou high pressure et aussi résistant à une variation de température. Il doit être placé sur un lit de support, en évitant d’endommager le revêtement ou de faire des bosses. Ce lit de soutien peut être réalisé avec des matériaux provenant de l’excavation de la tranchée et aura une épaisseur d’environ 20 ou 30 centimètres.

Le remplissage de la tranchée se fait en deux phases. La première concerne les matériaux qui ne peuvent pas endommager le revêtement jusqu’à 20 ou 30 centimètres au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau. La deuxième phase sera réalisée avec des matériaux provenant de l’excavation sans grosses roches. Une fois que cela est fait, un type de sol arable sera placée. Le tuyau enterré sera marqué au moyen de jalons placés aux sommets du tracé et dans d’autres zones.

Une fois l’installation de la conduite terminée, les tests appropriés seront effectués avant sa mise en service. Il s’agira de tests hydrauliques d’étanchéité et de résistance. Installations auxiliaires Ces installations sont essentielles pour assurer le bon fonctionnement de l’installation.